Bloodborne - Official Artworks

Un ouvrage assez décevant dont la qualité générale fait défaut.

Format : relié, couverture molle

Dimensions : 21 x 29,7 cm / tranche 1,7 cm

Pages : 255 pages

Langues : japonais et anglais (pour cet article, nous avons passé en revue la version japonaise)

Édition : Kadokawa

Prix : 3,700¥ (31€)

Contenu téléchargeable : aucun

Achat : version japonaise - version anglaise

Introduction et couverture

Mon mari étant un énorme fan des licences du développeur FromSoftware, il nous est impossible de faire l'impasse sur ses œuvres dérivées. Il faut admettre que le style et les choix graphiques effectués par cette équipe sont toujours particulièrement intéressants, et justifient l'achat de ces petits bijoux de créativité que sont les artbooks.

Avec son atmosphère et ses références Lovecraftiennes, Bloodborne nous plonge dans un monde tout aussi fascinant que dérangeant, aux limites de la démence. Les inspirations de l'époque Victorienne se marient à merveille au surnaturel malsain, donnant naissance à une esthétique raffinée malgré la présence omniprésente d'hémoglobine.

L'aspect général du livre n'a rien d'extraordinaire cependant : muni d'une sur-couverture épaisse rappelant les vieux grimoires en cuir, le livre en lui-même est assez banal, voire même donne une impression de fragilité en le manipulant. En retirant la sur-couverture, j'ai eu l'impression de pouvoir déchirer la couverture standard du dessous.

Qualité du papier

Une qualité un peu en dessous de la moyenne pour cet artbook, mais une épaisseur correcte. Les couleurs du jeu étant assez ternes, j'imagine que l'impression devait être moins chargée en pigment et ne nécessitait pas un papier aussi épais que celui des livres de FFXIV par exemple.

Description du contenu

La table des matières est pour le moins désordonné et les artworks sont référencés dans un ordre qui ne fait aucun sens : ni par ordre alphabétique ni par ordre croissant des pages.

Le livre est articulé à peu près suivant la progression du personnage en jeu : de zones en zones. On découvre les illustrations des personnages, monstres et environnement dans le même ordre : nous commençons par "The Hunter's Dream" et "Iosefka's Clinica, pour poursuivre dans le "Central Yarhnam" et "The Cathedral Ward". Il y a en tout 20 parties différentes, couvrant le contenu du jeu de base et son extension "The Old Hunters".

Il est très agréable de pouvoir enfin prendre son temps d'admirer le graphisme des monstres, chose peu facile à faire en jeu.

Petite mention spéciale pour les premières lignes de dialogues de chaque personnage présentes dans le livre. Intéressant pour quiconque n'a pas encore joué à Bloodborne, cette attention nous ouvre une fenêtre sur le caractère des personnages rencontrés.

Autre point négatif de cet ouvrage, la couleur choisie des légendes descriptives en anglais, sous chaque illustration. Près de la moitié des pages étant sur fond noir, le rouge foncé de ces textes rend malheureusement la lecture très inconfortable.

Néanmoins, les deux derniers chapitres m'ont un peu réconcilié avec l'artbook. Étant une amatrice de l'esthétique des armes de manière générale, la partie "Arsenal" présente la variété d'armes que notre personnage peut acquérir au fil du jeu. Les images sont de hautes qualités, ce qui permet d'admirer les détails raffinés ou dérangeants de cet arsenal.

Quant à la dernière partie couvrant les consommables de Bloodborne, elle nous permet d'apprécier un peu plus en détail le style des différentes gemmes, runes, calices et objets du jeu.

À noter tout de même une petite déception de ma part : avoir un index avec toutes les images de ces consommables en bien meilleure qualité et de grande taille aurait été grandement apprécié.

Le mot de la fin Comme vous vous en doutez, "Bloodborne, Official Artwork" n'est pas l'artbook préféré de ma collection. C'est même une déception lorsque l'on connaît le travail qu'ont déjà fourni les équipes de From Software pour les artbooks d'une autre de leur licence, "Dark Souls". Cet ouvrage fait quelque peu amateur et n'est pas vraiment à la hauteur de la qualité du titre auquel il fait hommage.